Court poème.
<< Plus la nuit est noire, plus les étoiles brillent
Plus les idées sont noires, plus les armes vrillent.
Un vent embrasé fuyait à l'horizon
Fuyait la mort, la colère et la trahison

Sur le champ de bataille, des corps inanimés
De froids pantins aux armures rouillées
De vides carcasses aux lames brisées
Des hommes que la vie avait délaissés...

Nations alliées devenues ennemies
Que nul médecine n'avait su guérir
Anciens frères, devenus rivaux,
Que la haine n'a fait que meurtrir.

Cette guerre n'avait plus grand intérêt
La mort avait déjà tout enterré.
L'affrontement n'avait plus aucun but,
Depuis que les deux royaumes n'étaient plus.

Cette même brise de feu et de braise
Porta jusqu'ici un voyageur, peu à l'aise.
Face à cette lune de sang, ce tableau d'horreur
Ce dernier ressentit dégoût, tristesse, puis douleur.

De ses yeux bruns il fixa le décor macabre
Et décida d'abandonner son sabre
Le laissant tomber dans une étendue de sable,
Son désarroi étant des plus palpables.

Après plusieurs minutes écoulées
Il disparut dans un nuage de poussière et de fumée
Blessé, cet enfer il avait décidé de quitter
Il n'était rien de plus qu'un chevalier égaré... >>
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